A chacun son point de départ

5-4-3-2-1, TOP DEPART.

Partir oui, s'engager dans une transition oui. Mais avons-nous pris le temps d'examiner ce qui nous arrive ?

Quelques questions pour cela :

Quel est l'événement déclencheur de votre situation ? (le fameux E de « ma soute en or », dans l'article « Un terrain fertile pour faire grandir mon projet »)

Cette reconversion, on y pense parfois pendant des semaines, des mois, voire des années. Qu'est-ce qui fait que maintenant vous vous y mettez pour de vrai ?

Qu'est-ce qui cloche dans votre vie ? Quelle est la question principale que vous vous posez dans cette situation ?

Comment vous sentez-vous ? Que pensez-vous de vous dans cette situation ? Comment cela se traduit-il dans vos comportements ? vos relations ?

On n'a pas tous le même point de départ sur les chemins de notre orientation.

Aussi, le point de départ est différent selon que notre projet est initié par nous-même ou encouragé par un événement que l'on ne maîtrise pas.

On a tendance à penser qu'une reconversion « imposée », « involontaire » est plus difficile à vivre que si elle à notre propre initiative. C'est vrai, enfin, peut-être pas totalement.

Certes, c'est toujours plus agréable de vivre une transition parce qu'on a un projet qui nous tient à cœur et qu'on décide de le concrétiser... Certes, c'est très douloureux d'apprendre qu'on doit changer de métier parce qu'on est licencié ou parce que notre corps, ou la maladie nous empêche d'occuper le poste qui nous plait.

Avez-vous entendu toutes ces personnes qui se relèvent d'une maladie en disant combien elles ont désormais envie de croquer la vie à pleines dents ? Comme si la maladie cachait un cadeau, comme s'il fallait attendre un événement malheureux pour enfin s'autoriser à vivre et à se libérer des tracas quotidiens finalement insignifiants.

Avez-vous entendu toutes ces personnes qui un jour ont un déclic et se disent que ce vieux rêve qui dort en elles depuis tant d'années, elles décident enfin de lui donner vie ?

Finalement, on propose de voir ici que, quel que soit notre point de départ, on a le droit de voir en la situation que l'on traverse : une opportunité. Parfois elle apparaît comme une évidence. Parfois, est toute petite. Parfois elle se cache bien, on met du temps à la trouver. Parfois, on ne veut/peut pas la voir. Parfois même il faut se la créer.

L'envie de prendre des responsabilités, un conflit ou un isolement au travail, une promotion impulsée par votre hiérarchie, des difficultés physiques qui nous font anticiper un reclassement, la réussite d'un concours, une déception suite à une formation sans débouchés, la boule au ventre tous les matins, des collègues qui vous encouragent, un stress qui s'installe et qui dure, un échec qui nous permet de voir qu'on a d'autres rêves à accomplir, ...

Et s'il y avait en chacune des situations que l'on rencontre un évènement que la vie nous amène pour nous faire avancer sur notre chemin ?

Et pour vous, quelle est cette situation de départ ? Décrivez-la, décortiquez-là, prenez une loupe, accueillez-la, parcourez-là comme les premiers mètres d'un nouveau chemin qui se dresse devant vous.